La tour de l’horloge
Construite en 1857 en pierre de taille par Louis Dupuy, maître maçon de Codognan à partir des plans d’Henri Revoil, célèbre architecte provençal, l’édifice présente une forme géométrique très particulière.
Constituée de trois niveaux aux volumes décroissants de la base vers le sommet, la tour semble carrée alors qu’en réalité il s’agit d’un trapèze rectangle.
Trois de ses faces sont parfaitement orientées au nord, à l’est et au sud, alors que la face ouest, côté rue de la Mairie, présente une légère orientation sud-ouest.
Lors de sa construction, cette particularité avait pour but de placer cette face dans l’alignement de la rue de la mairie car à l’origine la tour n’était pas isolée mais se trouvait accolée, au nord et au sud, à deux bâtiments aujourd’hui disparus ayant tous la même orientation.
Du haut de ses 13 mètres, la tour de l’horloge est le repère visuel, sonore et emblématique de Codognan. Son image figure sur les cartes postales de la Belle Époque et sur de nombreux supports passés et présents (tableaux, blason de la ville, logos d’associations…)
Le sommet crénelé de la tour est équipé d’une structure en fer forgé surmontée d’une boule représentant la terre et d’une girouette.
La cloche est ornée d’une série de noms dont celui du maire de l’époque, Etienne Peiron, de tous les conseillers et du fondeur alésien, François Baudoin.
La mise en place de cette cloche laïque mettait un terme aux « rivalités sonores » entre église et temple.
Avant la mise en place de cette horloge, le quotidien des villageois était rythmé par de nombreux cadrans solaires peints ou gravés sur les façades des maisons.